Tract Collectif breton

SI LA VISION DE CETTE PEAU HUMAINE VOUS CHOQUE CEST QUE VOUS ETES VISIBLEMENT ENCORE SAIN(E)S DESPRIT !

Une peau humaine, tannée et utilisée comme vêtement. Cela vous parait impossible ? Et pourtant certains l’ont fait !

Crime contre l’humanité, certes, mais ce n’est pas hors des frontières de l’hexagone qu’il faut chercher le coupable : Cette peau a été réalisée en 1793 et est celle d’un chouan ayant combattu la politique de terreur et d’extermination de la république française...

Il s'agit d'un génocide, volontairement perpétré, calculé, soigneusement mis au point, une volonté totale et permanente d'extermination (200.000 morts). Le "crime collectif" parfait, celui que l’on oublie et que couvrent les ordres non seulement des chefs militaires mais des pouvoirs établis, a fait irruption dans notre Histoire avec la révolution.

Près de 200 ans ont passé. La BRETAGNE a pardonné, mais elle ne doit pas oublier. Nous connaissons en tant que Bretons le respect et l’importance que nous portons au devenir de nos morts. Or cette dépouille humaine est actuellement exposée et visible dans un musée national français ! Nous réclamons donc que cesse immédiatement cette exploitation révoltante et irrespectueuse d’un corps humain et qu’elle soit retirée immédiatement pour pouvoir reposer enfin dans une sépulture digne de la recevoir.

Peau tannée d’origine humaine exposée en 2003 à Nantes dans un musée national français ! (Museum des Sciences Naturelles de Nantes)

 

C'est moins la Bretagne que la France qui est malade de son histoire, de sa memoire.

La Révolution de 1789 a donné naissance aux pires systèmes totalitaires. Pour créer l'homme nouveau, les deux régimes Communisme et Nazisme, n'hésiteront pas à légitimer le meurtre de masse, à déporter les peuples, à affamer des régions entières. A notre connaissance l'Etat français n'a jamais reconnu le génocide des vendéens et des bretons, fait acte de repentance, et verser des dommages et intérêts aux ayants droits des victimes ... Mais elle a, tardivement, reconnu le génocide des arméniens perpétrée par les Turcs en 1915 et fait acte de repentance pour le comportement de l'Etat français à l'égard des juifs pendant l'occupation allemande de la Deuxième guerre mondiale. La France n'a pas encore reconnu officiellement de responsabilité, même indirecte, dans le génocide des tutsis par les hutus (et ensuite réciproquement) au Rwanda.

 

DEVOIR DE MEMOIRE

 

Les gouvernants ont voulu diriger la partie d'exécution qui aurait lieu sur le théâtre de la “Vendée” qui regroupait l'Anjou, le Poitou et à la Bretagne.

Le 1er Août 1793 : le Texte suivant, un plan de "destruction totale", est adopté par la Convention :
" Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles anéantis, les récoltes coupées et les bestiaux saisis. La race rebelle sera exterminée, la Vendée détruite."

En Novembre, le général TUREAU est nommé commandant en chef de l'armée de l'ouest. Il a la charge de faire appliquer ce décret. Turreau met au point sa machine de guerre : les colonnes infernales. Turreau, pour garder le contrôle sur ses généraux leur demande de lui rendre compte quotidiennement et leur impose un chemin a suivre et un calendrier à respecter.Allant bien au-delà des ordres, les colonnes massacrent la population civile et militaire, torturent, violent et ne laissent que désolation sur leur passage : femmes et enfants jetés vivants dans des fours à pain, utilisation de gaz, de poisons (cyanure), production et utilisation de graisse humaine, etc...

WESTERMANN, plus proche du monstre que du militaire.
Pour preuve de sa barbarie il écrit : “Il n'y a plus de Vendée , elles est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui au moins pour celles-là n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas de prisonnier à me reprocher, j'ai tout exterminé. [...] Nous ne faisons plus de prisonnier, il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n'est pas révolutionnaire.”

Le 20 Janvier c'est le grand départ.
Voici l'Ordre du jour du général GRIGNON, commandant la 2° division : "... Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est suceptible d'être brûlé et de passer au fil de l'épée tout ce que vous rencontrerez d'habitants..."
les rapports des généraux républicains qui commandaient les Colonnes. En voici quelques extraits : "... Nous en tuons près de 2000 par jour... J'ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d'enfants... J'ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j'ai trouvés. Je préfère égorger pour économiser mes munitions..."

"Aujourd'hui, déclare un de ces "valeureux" combattants, un dénommé Chapelain, journée fatiguante mais fructueuse. Pas de résistance. Nous avons pu décalotter à peu de frais toute une nichée de calotins qui brandissaient leurs insignes du fanatisme" : il s'agit de 564 victimes, dont 459 dont l'identité nous a été conservée, et parmi lesquelles se trouvent 110 enfants de moins de 7 ans ...

Cette guerre fit perdre à la Vendée Militaire environ le quart de la population, massacré par les colonnes infernales. Il est important de préciser que la CHOUANNERIE est essentiellement bretonne. La Vendée militaire regroupait trois pays : Bretagne, Anjou et Poitou

PEQUEL, laisse le souvenir d'un monstre. Il dirigea l'atelier de tannerie des peaux de vendéens, aux Ponts Libres (Ponts de Cées), près d'Angers chez LANGLAIS, qui fut le seul tanneur à accepter ce travail. Il aurait écorché 32 cadavres. Les témoignages existent. POITEVIN lors de son interrogatoire du 15 Brumaire An III ; celui de ROBIN.

SAINT-JUST écrivait dans son rapport du 14 août 1793 à la " commission des moyens extraordinaires " : "On tanne à Meudon la peau humaine, la peau qui provient d'hommes est d'une consistance et d'une beauté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais présente moins de solidité"

BEYSSER (général républicain ayant défendu Nantes en 1793 contre l'armée vendéenne) qui avait été chirurgien de la compagnie des indes avant d'être le soldat cruel et impitoyable, et MOULIN ce général des colonnes infernales, en possédaient et se sont vantés d'en porter.

Etc... La liste est encore malheureusement trop longue d’atrocités sans noms du même type.

Alors à moins que cette victime de la barbarie ne présente un intérêt scientifique (sic) sérieux rien ne justifie son exposition abusive et contraire aux principes de l’éthique et du respect de l’être humain. Déjà en février 2002 la France a dû s’incliner devant la demande de restitution des restes (la presse s’en est fait l’écho) d’une femme sud-africaine dont l’exposition au musée de Homme choquait les visiteurs originaires d’Afrique.

D'après l'article 16-1 du code civil français, issu de la loi de bioéthique de 1994, " le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial”. L’Etat Français ne peut donc légitimement prétendre à une quelconque propriété de la dépouille humaine dont il est l’auteur. Une loi n’est donc pas nécessaire.

Nous réclamons donc nous aussi, au nom du Collectif des Libertés Bretonnes, que l’enveloppe de cette personne soit remise à la terre qui l’a vu naître et que le respect qui lui est dû lui soit enfin rendu. Nous lançons à cette fin un appel à toutes les personnes pour qui les notions de valeurs humaines ont encore un sens pour soutenir cette réclamation et de se joindre à cette campagne, ainsi qu’aux maires de communes qui souhaiteraient recevoir dans sa dernière demeure cette dépouille, en remplissant la pétition ci-dessous :

Je soutiens l’action du collectif des libertés Bretonnes et demande réparation en réclamant que la dépouille du chouan exposée au Museum d’Histoire Naturelle à Nantes soit retirée de la collection afin d’être mise en terre.

 

COLLECTIF DES LIBERTES BRETONNES

BP 24 - 44850 LIGNE BRETAGNE

Internet : Adsav


Page d'accueil
Photos
Presse
Rejoignez -nous
Bibliotheque
Correspondance Insolite
Infos legales